Un match de la LNC complètement Diessbaché

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Alfredouche toi!

Samedi 19 janvier, la LNC Jet a disputé une partie des plus loufoque à Diessbach. En effet, l’équipe est complètement décimée pour ce match et c’est avec cinq joueurs mais néanmoins deux gardiens que Genève se rend en terre bernoise. Ainsi, la charmante compagnie de passionnés se compose de Maxime Jordan et Matteo Cavadini dans les cages, tandis qu’on retrouve Baud Saad Pierre, Thibault von Däniken, Mathias Froidevaux ,Alfredo Portugal Cartagena et Federico Iranzo. Et le premier gros challenge de la journée c’est de récupérer nos joueurs. Tout d’abord on croise les doigts pour que Mathias vienne à l’heure, lui qui a travaillé toute la nuit aux Urgences avant de rentrer dormir à 10h du matin. Ensuite, on doit récupérer Alfredo et Federico qui viennent de disputer un match avec les U20. Y a pas à dire la journée s’annonce ubuesque. A peine douché, que les deux valeureux juniors sont embarqués manu militari dans le minibus pour espérer arriver à l’heure. La partie se déroule à 19h30 puisque Diessbach avait décidé de jouer son match de coupe d’Europe contre Igualada à 17h30. D’un point de vue purement musical ça serait comme faire jouer les Beatles en première partie de concert pour ensuite accueillir le groupe de musique champêtre du coin… Non mais sérieusement, c’est de la torture psychologique pour leur propre supporter. Dès lors, les Jets arrivent 20 min avant le coup d’envoi dans une salle blindée de supporters locaux qui visiblement n’avaient absolument rien d’autre à faire de leur samedi soir. En même temps quand on habite dans un trou paumé comme le leur, ça s’explique aisément. Et pis c’est l’occasion de voir de nouvelles têtes non familiales… Bref, les Jets ont même pas le temps de s’échauffer puisque l’arbitre explique le plus diplomatiquement du monde que comme on est en retard et c’est pas son problème, on a pas le droit de toucher aux balles. En face, Diessbach aligne leur équipe type avec deux joueurs qui jouent également parfois en LNA. Autant dire que la tâche s’annonce plus que compliquée au coup d’envoi pour les Jets.

Pierre qui roule n’amasse pas mousse

Le mot d’ordre pour les courageux Jets est de défendre en carré et donc de tenir le plus longtemps possible avant de concéder un but. Une tactique qui marche parfaitement durant…50 secondes avant que César Salgueiro ne trouve la marque pour Diessbach. Mais voilà, contre toute attente les genevois vont égaliser sur leur première incursion à la 3ème minute grâce à un but en deux temps de Thibault von Däniken. Plus improbable encore, les Jets vont même prendre les devant à la 8ème grâce à une magnifique lucarne d’Alfredo Portugal Cartagena. Diessbach est sonné et c’est sous les encouragements de Gaël Jimenez que les Genevois tiennent tant bien que mal ce score. Mais plus les minutes passent, moins les Jets s’en font… tant la fatigue s’accumule. Le plan de jeu se résume donc à se faire canarder pour tenter de récupérer la balle et marquer en dribblant tout le monde. Mission quasi impossible mais ô combien sympathique à regarder pour les observateurs externes en quête de rink champagne. Une plaisanterie qui durera jusqu’à 17ème moment choisi par les bernois pour inscrire deux buts en 15 secondes et prendre l’avantage à la pause. 3à2 à la mi temps, un résultat quasi inespéré pour les Jets. Mais tuons tout de suite le suspens, il n’y aura pas de miracle en deuxième période. Diessbach va au contraire inscrire 4 buts de plus pour triompher logiquement 7à2. Malgré tout, les Jets ont clairement de loin été ridicule en se procurant plusieurs chances de réduire la marque et en n’hésitant pas à contrer de nombreux shoots adverses. De plus, Maxime Jordan et Matteo Cavadini qui ont chacun joué une mi temps ont tout deux effectué de nombreux arrêts de grande classe. A défaut du score, les Jets retiendront tout de même un très bon moment de franche camaraderie et de franche rigolade dans une journée totalement lunaire qui s’achèvera par un nouveau contre la montre pour pouvoir poser Federico et Alfredo à l’hôtel avant que celui-ci ne ferme. En effet, les deux véritables passionnés de rink hockey qui auront joué deux matchs en une journée à 160km de distance devaient remettre le couvert le lendemain matin avec un entrainement de l’équipe suisse! C’est pourquoi on les remercie sincèrement de nous avoir accompagné dans ce périple rocambolesque sans lesquels n’aurait jamais eu lieu!

RHC Diessbach NLC – Jet RC Genève LNC 7 : 2 ( 3:2 , 4:0 )

TvD

Alfredouche toi!

Samedi rien qui Weil

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Pedro Gilles sur le banc

Samedi 12 janvier sonnait l’heure de la reprise pour la LNB Jet. Un déplacement difficile s’annonçait en Allemagne contre Weil am Rhein, les anciens pensionnaire de LNA. Les genevois ont d’ailleurs la possibilité de piquer la deuxième place à leur adversaire du jour en cas de victoire. Un match qui s’annonce chaud dans une salle bien garnie de spectateurs locaux. Pas de quoi refroidir les ardeurs des Jets qui trouvent la faille après seulement 5 minutes lorsque Michael Sterchipe la balle à son opposant au milieu de terrain avant de crucifier sereinement le gardien adverse. Les Allemands sont groggy par cette ouverture du score et tentent de reprendre le match en main mais vont buter face à une excellente défense et un Timothé Riotton magique dans ses cages. Plus les minutes passent et plus Weil am Rhein commencent à s’énerver tant ils sont bredouilles. A la 19 ème minute, les Jets ont même la possibilité de doubler la marque mais le coup franc direct de Patrice Matter s’écrase sur la latte du gardien battu. Toutefois, les locaux vont revenir au score à la 22ème minute grâce à un autogoal malheureux de Thibault von Däniken ,qui en contrant la balle du tibia ,prend non pas son pied mais à contrepied son propre portier. Cependant, il faut deux minutes aux Jets pour reprendre l’avantage de la partie. En effet, profitant d’une faute, Paul Vielliard envoie une petite balle piquée sur le but synonyme d’offrande lorsqu’on compte un renard des surfaces comme Vincent Tinguely dans ses rangs. 2à1 à la pause et les Jets sont en pleine bourre!

Dream Tim

La deuxième mi-temps est à peine entamée que Marc Werner va ramener les deux équipes à égalité suite à un joli solo dans une défense des Jets pas encore revenue du thé. Dès lors, les romands repartent au charbon et vont réussir une troisième fois à mener au score à la 33 ème puisque Tinguely transforme un nouveau rebond dans la surface. Une courte avance que les Jets défendent comme des morts de faim (logique puisqu’il était l’heure du goûter). Mais cette avantage au score, ils le doivent avant tout à la performance exceptionnelle de Timothé Riotton qui dégoûte littéralement les attaquants adverses, prouvant aisément qu’il est le meilleur à son poste du championnat. Il reste 7 minutes de jeu et Weil ne semble pas être en mesure de trouver la solution à ce casse tête. Néanmoins, Josef Hickersberger sélectionneur de football de l’équipe d’Au…triche disait: “Le football n’est pas toujours le royaume de la justice : quand l’arbitre décide, c’est comme si c’était Dieu. » Il suffit de remplacer football par rink et le tour est joué. Et à Weil on est très croyant. C’est pourquoi après une ou deux prières, le miracle à lieu. Grâce à une intervention divine bien sentie, les Allemands égalisent sur leur quatrième penaltys. Un gros coup sur la tête des vilains protestants genevois! Et oui, en même temps quant on s’appelle Luther il fallait bien s’y attendre à galérer. Ainsi, Genève abdique une seconde fois dans la foulée et se trouve pour la première fois à patiner derrière le score. Pour ne rien arranger, Weil continue de bénéficier de la miséricorde divine et peut tuer les espoirs genevois avec nouveau but allemand sur un coup franc direct. La fin du match se termine donc sur le score de 5à3 en faveur de Weil am Rhein qui pousse un gros ouf de soulagement tant la victoire fût pénible à se dessiner. Et pour les Jets peut-on parler d’un vol? Non certainement pas puisqu’ils rentrent en minibus!

RSV Weil LNB – Jet RC Genève LNB 5 : 3 (1:2 , 4:1)

TvD

Les Jets déchiffrent les hiéroglipf

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Alléluia! J-C est de retour

Le Jet Roller Club Genève LNB avaient un dernier match à jouer ce week-end, avant une trêve bien méritée pour tous. Un long déplacement à Gipf Oberfrick qui avait tout du traquenard tant il faisait froid en Argovie. Et à Gipf, en parfait fan d’Elli Medeiros, on aime tellement sa chanson “Toi, toi mon toit. Toi, toi mon tout mon roi” qu’on l’a appliquée à la lettre en construisant une belle piste de rink avec un superbe toit. Mais voilà, déception, Gipf est au contraire pas très branché Pink Floyd et donc « Another Brick in the Wall » ne leur dit rien. C’est pourquoi on a piste avec toit et pas de mur et que la température picote gentiment au coup d’envoi. Les genevois démarrent pied au plancher pour se réchauffer au plus vite. Et leur envie paie rapidement lorsqu’à la 5ème minute sur un dégagement de Thibault von Däniken , Patrice Matter s’empare de la balle pour remonter tout le terrain avant de lever la balle en dehors du carré et de claquer une magnifique reprise de volée en pleine lucarne. Forcément à l’approche des fêtes, ça joue champagne! Mais les locaux vont réussir à égaliser totalement contre le cours du jeu. A la suite de plusieurs rebonds chanceux, un argovien se présente seul face à Jean-Cristophe Romanens qui sort le grand jeu en repoussant la tentative mais qui ne peut rien faire sur le rebond que reprend Mike Dornbierer. Piqué au vif, les Jets repartent à l’assaut de la cage d’un très bon Büchli (de Nöel) Daniel. Et à la 20ème minute sur une triangulation de T. von Däniken qui sert Vincent Tinguely avant de trouver à son tour Michael Sterchi, celui-ci conclue l’occasion en levant la balle avant de la taper au sol. Chez les Jets on aime la famille, tellement que 2 minutes avant la pause les bleus (non pas l’équipe de France, mais la couleur des maillots genevois…) offrent un penalty à Urs Dornbierer. Et bien sûr tel Père, tel fils, celui égalise d’un joli tir croisé. C’est donc blanc bonnet, bonnet blanc (surtout celui de Thibault) à la mi-temps sans pour autant que cela ne reflète réellement la domination sur le terrain des Jets.

Michael, Jordan captent tous les rebonds

Après la pause, l’équipe Jet remontée repartent affronter les oranges (non pas l’équipe des Pays-Bas, ni mais la couleur des maillots de Gipf…). Remontée, orange, cela nous amène logiquement à la mécanique. Une mécanique bien huilée du jeu genevois vont leur permettre de se créer une avalanche d’occasions. Normal me direz-vous puisque la neige à commencer à tomber. Mais à défaut d’avoir du pot, les Jets ont des poteaux et cela à quatre reprises. Cependant, à 4vs 3 ils vont forcer la décision par l’intermédiaire de V.Tinguely. Celui-ci shoot sur le gardien avant que Kouassi Alhonko ne s’empare du rebond permettant au buteur de finir le travail de près. Et une minute plus tard ils vont même marquer un nouveau but sur un modèle de contre attaque. A. Kouassi gagne l’engagement dans sa zone en transmettant à V. Tinguely qui remise en une touche sur P. Matter avant que celui-ci traverse la piste et glisse une galette à M. Sterchi qui n’en fait qu’une bouchée. C’est 4à2 au tableau d’affichage Le match s’emballe et une nouvelle minute à peine écoulée que Janik Näf(-Naf) va jouer un tour de cochon à Genève en réduisant le score sur un malentendu plutôt qu’une occasion. Gipf manque leur chance de revenir lorsque Maxime Jordan, impérial, arrête un coup franc direct. Les romands vont à nouveau augmenter le rythme et scorer en infériorité numérique grâce à un solo de Paul Vieillard bien aidé par le gardien peu inspiré sur le coup. Et enfin, Mic à ailes, va clore les débats en inscrivant une réalisation de grande classe et un triplé au passage. En effet, il se rappelle que c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures confitures d’orange. Ainsi il réalise un but quasi similaire à celui qu’il avait marqué sur cette même piste la saison dernière en mettant un petit pont au gardien adverse. A noter que le début de l’action est presque identique que le quatrième but sauf que c’est P. Matter qui remporte l’engagement et que c’est P. Vielliard qui remise sur M. Sterchi. Une jolie performance de toute l’équipe puisque tout le monde a joué et grandement participé à ce succès.Les Jets vont pouvoir festoyer comme il se doit avec cette belle victoire 6 à 3 qui leur permet de passer provisoirement les fêtes à la deuxième place du classement général! Attention toutefois à la reprise qui s’annonce engagée avec un déplacement à Weil dès le 12 janvier.

RHC Gipf-Oberfrick NLB – Jet RC Genève LNB 3 : 6 (2:2 , 1:4)

TvD

L’argot vit avec Vordemwald

Gorgojo là c’est fort

Les Jets affrontaient ce week end le leader Vordemwald avec comme idée dans le crémol de revenir à leur hauteur. Ainsi, pas le temps pour un clopet pour les genevois qui entament la partie pied au plancher sous les bouëllées du public en nombre. Les Jets se procurent une tralée d’occasions sans pouvoir faire mordre la peuffe à leur adversaire. Mais ce n’est que partie remise puisqu’à la 8ème minute de jeu, Thibault von Däniken combine avec son compère Mathias Froidevaux pour inscrire le premier but des Jets bien aidé par la caville du défenseur qui dévie la balle hors de portée du gardien tout caqueux. Un but qui a le don de faire chevrer Vordemwald . Un avantage au score que les genevois vont réussir à garder pendant 10 minutes. En effet, les argoviens butent sur un Timothé Riotton toujours en forme et quand bien même ils trouvent le chemin des filets, c’est sans compter sur ce pouais de Thibault pour ressortir la balle des buts en toute discrétion… Sphynx (néanmoins ), entre la 18ème et la 21ème minute, le bisule Pelayo Ramos Gorgojo marque un doublé grâce à un schéma bien senti et à un solo que Han ne renierait pas. Le score ne bougera plus jusqu’à la mi temps.

Debleu Debleu qui font mal

Après avoir bien barjaquer pendant la pause, les Jets retournent sur le diot avec le couteau entre les dents. Fini de baguenauder pour les Jets. Toutefois, la deuxième mi temps est avare en but notamment grâce au formidable travail de Tim pour les Jets et de Patrick Mühlheim pour Vordemwald. Les Jets font les avale-royaumes et croquent la feuille de match de nombreuses fois. Un match bien bonnard à suivre mais également donc extrêmement indécis. Malheureusement, comme c’est devenu trop souvent le cas à mon goût dans le rink d’aujourd’hui, ce sont les cartons bleu et les coups francs directs qui en découlent qui font faire la différence. Ainsi, à la 38ème minute, Michael Sterchi écope d’un bleu et ce filou de Simon Wuffli va trouver la brèche de façon peu académique. En effet, ce taborniau va volontairement tirer à côté du but le coup franc direct pour pouvoir ensuite le jouer à deux avec un camarade et marquer. C’est malin mais c’est normalement interdit par le règlement ce qui n’empêche pas les arbitres de valider la réussite. En même temps le plus important c’est bien d’avoir le maillot dans le short non? Avec deux buts de retard à 10 minutes du terme les Jets vont lancer leurs dernières forces dans la bataille mais sans succès. Au contraire, sur un second carton bleu à deux minutes du terme, Vordemwald va définitivement tuer le match. Diego Alessandro De Brito Dias va se charger du coup franc direct avec une bonbonaille tout en toucher. Le match se termine donc sur le score de 4à1 en faveur de Vordemwald et les Jets connaissent leur deuxième défaite de la saison. Les argoviens peuvent continuer leur chemin en tête du championnat et avec trois buts sur quatre de leur deux espagnols, nul doute que ces petzeu de suisse allemand n’ont jamais autant aimé les étrangers.

Jet RC Genève LNB – RHC Vordemwald NLB (1:2 , 0:2 )

Tvd